Je m’appelle Célia Deschamps,
Formée d’abord à l’anthropologie et à l’enquête de terrain, j’ai peu à peu trouvé dans la photographie un prolongement sensible de cette approche : une manière d’habiter les lieux, de recueillir les traces, de raconter autrement.
L’argentique m’invite à la lenteur, à laisser le hasard, la lumière et la mémoire s’imprimer sur la pellicule. J’aime cette part d’attente, de surprise, qui relie le geste photographique au temps vécu.
Mon regard s’attache aux détails discrets : un reflet, une silhouette, un fragment d’espace. Mes images explorent la frontière entre la netteté et le flou, entre le visible et ce qui s’échappe.
Inspirée par des photographes comme Agnès Varda, Claude Batho ou Hortense Soichet, je cherche à conjuguer regard documentaire et émotion poétique, à faire de chaque image un espace de mémoire et de partage.
Aujourd’hui, dans le cadre de mon Master Édition d’art, livre d’artiste à Saint-Étienne, je poursuis cette recherche entre image et livre.